bonjours à tous,
je vous écris car je suis inquiète pour l'avenir des enfants déficients ainsi que pour l'avenir des institutions spécialisées qui les acueillaient jusque là. Avec l'intégration de ces enfants dans le milieu scolaire ordinaire, les institutions perdent de leur effectif. L'IMP ou je travaille actuellement ferme ses portes à la fin de l'année scolaire. Si l'intégration ou l'inclusion (nouveau mot à la mode) peut etre une avancée dans notre société, elle reste néanmoins une belle utopie !. Quels moyens sont donnés pour garantir l'épanouissement et le développement personnel des enfants intégrés?! Malheureusement aucun. Les enfants sont envoyés dans les Cliss ou les UPI, sans aucun soutien éducatif ni thérapeuthique, hormis ceux qui ont la chance d'avoir un acompagnement SESSAD. Les enseignants de ces classes sont rarement formés et n'ont pour la plus part pas choisis ce poste. de plus ces enfants ont 24 h de scolarisation par semaine alors que nombre d'entre eux ne sont pas encore dans les apprentissages scolaires. De telles conditions ne garantissent pas et ne respectent pas le besoins spécifiques de ces enfants. Le discours est joliment tourné: ces lois laissent penser qu'enfin les populations jusqu'alors marginalisées par un handicap sont reconnues et intégrées par la société. mais à quel prix dans la souffrance? En reniant leur différence, leur besoin, leur individualité? Et au prix d'une sur adaptation de leur part? Le joli discours sur l'integration ne maipulerait-il pas la collecivité et surtout les parents de ces enfants? des parents en souffrance, que l'ont maintient dans un leurre, la belle illusion que leur enfant est comme les autres et qu'il pourra faire comme tout le monde. Dans une société hyper compétitive ou l'individu doit etre productif et rentable je doute fortement que le monde du travail laisse ensuite une place à ces jeunes. Alors? Je crois que derrière le beau discours, nos dirigeants e frottent bien les mains, car une fois encore ils auront réussit à réduire les couts ? une place en milieu ordinaire coute bien moins chère qu'un prix de journée en institution spécialisée. alors je me demande quel est le devenir d'une société qui n'investit pas dans une"ducation adaptée pour tous?
j'aimerais avoir vos témoignages. merci . All
je vous écris car je suis inquiète pour l'avenir des enfants déficients ainsi que pour l'avenir des institutions spécialisées qui les acueillaient jusque là. Avec l'intégration de ces enfants dans le milieu scolaire ordinaire, les institutions perdent de leur effectif. L'IMP ou je travaille actuellement ferme ses portes à la fin de l'année scolaire. Si l'intégration ou l'inclusion (nouveau mot à la mode) peut etre une avancée dans notre société, elle reste néanmoins une belle utopie !. Quels moyens sont donnés pour garantir l'épanouissement et le développement personnel des enfants intégrés?! Malheureusement aucun. Les enfants sont envoyés dans les Cliss ou les UPI, sans aucun soutien éducatif ni thérapeuthique, hormis ceux qui ont la chance d'avoir un acompagnement SESSAD. Les enseignants de ces classes sont rarement formés et n'ont pour la plus part pas choisis ce poste. de plus ces enfants ont 24 h de scolarisation par semaine alors que nombre d'entre eux ne sont pas encore dans les apprentissages scolaires. De telles conditions ne garantissent pas et ne respectent pas le besoins spécifiques de ces enfants. Le discours est joliment tourné: ces lois laissent penser qu'enfin les populations jusqu'alors marginalisées par un handicap sont reconnues et intégrées par la société. mais à quel prix dans la souffrance? En reniant leur différence, leur besoin, leur individualité? Et au prix d'une sur adaptation de leur part? Le joli discours sur l'integration ne maipulerait-il pas la collecivité et surtout les parents de ces enfants? des parents en souffrance, que l'ont maintient dans un leurre, la belle illusion que leur enfant est comme les autres et qu'il pourra faire comme tout le monde. Dans une société hyper compétitive ou l'individu doit etre productif et rentable je doute fortement que le monde du travail laisse ensuite une place à ces jeunes. Alors? Je crois que derrière le beau discours, nos dirigeants e frottent bien les mains, car une fois encore ils auront réussit à réduire les couts ? une place en milieu ordinaire coute bien moins chère qu'un prix de journée en institution spécialisée. alors je me demande quel est le devenir d'une société qui n'investit pas dans une"ducation adaptée pour tous?
j'aimerais avoir vos témoignages. merci . All