Bonjour,
poil à gratter m'avait interpeler dans un autre post pour savoir ce qui était fait dans l'établissement où je travaille autour de la loi 2002-02 auprès des résidants.
En fait, j'ai surtout l'impression que ces lois sont un peu la tarte à la crème. On nous parle beaucoup de citoyenneté de projet personnel individualisé, de personne au centre du dispositif...Mais en réalité, à part lui apprendre à voter (pour ce que cela sert) en quoi le résidant et travailleur devient un citoyen?
Il travaille mais son statut dépend du code de la famille et non du travail. Du coup il n'a pas le droit de se syndiquer et il n'y a qu'au conseil de la vie social où il peut se faire entendre et exprimer un avis, qui sera ou non pris en compte car il n'est que consultatif.
A l'hébergement, le règlement est assoupli et a été rédigé avec les résidant mais il existe encore. Comme si la loi seule ne suffisait pas. Le résidant se voit remettre un livret d'accueil à son arrivée avec un contrat de séjour mais il ne sait que très rarement lire et nous n'avons pas beaucoup de temps (?!?) à consacrer aux explications.
Les résidants bien que citoyen à part entière n'on pas la possibilité de dépenser leur argent comme ils l'entendent. D'ailleurs ils sont titulaire d'un compte avec un chéquier mais celui-ci est dans un coffre au bureau des éducateurs pour plus de "sécurité"
D'autre part, les projets personnalisé sont bien mis en place et le résidant est acteur de son projet mais il faut tout de même que ce projet corresponde au projet de l'établissement. C'est logique. Du coup, chaque résidant a sensiblement le même projet mais comme il est individualisé chacun pense pour lui même et du coup la communauté qui devrait, je pense être un support pour l'intégration en société, est mise au ban et c'est chacun pour soi et "mon éducateur référent ne doit s'occuper que de moi."
Voilà un peu ce que m'inspirent ces nouvelles lois.
Quant à l'embauche des personnes handicapés en milieu ordinaire, c'est la énième loi qui doit obliger les entreprises à embaucher un "quota" de travailleurs handicapés et on en est toujours au même point.
poil à gratter m'avait interpeler dans un autre post pour savoir ce qui était fait dans l'établissement où je travaille autour de la loi 2002-02 auprès des résidants.
En fait, j'ai surtout l'impression que ces lois sont un peu la tarte à la crème. On nous parle beaucoup de citoyenneté de projet personnel individualisé, de personne au centre du dispositif...Mais en réalité, à part lui apprendre à voter (pour ce que cela sert) en quoi le résidant et travailleur devient un citoyen?
Il travaille mais son statut dépend du code de la famille et non du travail. Du coup il n'a pas le droit de se syndiquer et il n'y a qu'au conseil de la vie social où il peut se faire entendre et exprimer un avis, qui sera ou non pris en compte car il n'est que consultatif.
A l'hébergement, le règlement est assoupli et a été rédigé avec les résidant mais il existe encore. Comme si la loi seule ne suffisait pas. Le résidant se voit remettre un livret d'accueil à son arrivée avec un contrat de séjour mais il ne sait que très rarement lire et nous n'avons pas beaucoup de temps (?!?) à consacrer aux explications.
Les résidants bien que citoyen à part entière n'on pas la possibilité de dépenser leur argent comme ils l'entendent. D'ailleurs ils sont titulaire d'un compte avec un chéquier mais celui-ci est dans un coffre au bureau des éducateurs pour plus de "sécurité"
D'autre part, les projets personnalisé sont bien mis en place et le résidant est acteur de son projet mais il faut tout de même que ce projet corresponde au projet de l'établissement. C'est logique. Du coup, chaque résidant a sensiblement le même projet mais comme il est individualisé chacun pense pour lui même et du coup la communauté qui devrait, je pense être un support pour l'intégration en société, est mise au ban et c'est chacun pour soi et "mon éducateur référent ne doit s'occuper que de moi."
Voilà un peu ce que m'inspirent ces nouvelles lois.
Quant à l'embauche des personnes handicapés en milieu ordinaire, c'est la énième loi qui doit obliger les entreprises à embaucher un "quota" de travailleurs handicapés et on en est toujours au même point.