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par L’intérêt de la sociologie pour le questionnement des éducateurs spécialisés.
La sociologie est une discipline récente, sa création est généralement attribuée à Auguste Comte (1798-1857), il cherchait par son approche théorique à définir les règles qui pourrait permettre de saisir la complexité du « consensus social » :
Quelles sont les règles et les lois normatives non dictées qui permettent aux individus d’un groupe social de vivre ensemble ?
Comment c’est règles se transmettent-elles de génération en générations ?
Quelles sont celles qui évoluent ou ne changent pas, et pourquoi ?
Historiquement, la sociologie peut être considérée comme une émanation de la philosophie, elle se réclame des sciences sociales car elle met en place une méthodologie pour que questionner un groupe de pairs. Elle consiste à établir une « causalité ». Ces rapports de causes à effets constituent ce qu’on appelle en sociologie le « fait social ».
Par exemple : quelles sont les raisons qui amènent un enfant handicapé mental léger à être scolarisé ?
La construction du fait social pourrait être la suivante : pourquoi les enfants handicapés mentaux légers vont-ils à l’école ? Pour apprendre comme les autres enfants ? Si oui, ces enfants différents tenteraient-ils de répondre aux objectifs de l’éducation nationale à savoir l’obtention du baccalauréat pour 80% d’une classe d’âge donnée ? Si non pourquoi vont-ils à l’école ? Pour s’intégrer ? Cette socialisation au sein du cercle scolaire est-elle nécessaire, alors que la majorité de ces enfants ont des frères et des sœurs sans trouble mentaux ? Les autres enfants rencontrent-ils souvent des enfants handicapés ?
Dans cet exemple les bénéfices de l’intégration scolaire est-il pour les autres enfants ? On peut supposer que, par cette présence, ces derniers apprennent dans leur construction identitaire à côtoyer la différence.
Le questionnement des rapports de causes et de conséquences ne s’arrête pas la, il amène à choisir une méthodologie pour aller vérifier les hypothèses.
La naissance de la sociologie au milieu du XIXème siècle.
Premier facteur : à cette époque l’Europe traverse un bouleversement radical dans l’organisation de sa société, la révolution industrielle et l’exode rural invitent les acteurs sociaux à évoluer hors des schémas de reproduction familiale ou des groupes sociaux de pairs
Deuxième facteur : l’avènement d’une société démocratique. Si les hommes et bientôt les femmes peuvent décider de leurs représentants comment font-ils le faire ? Qui va représenter qui ?
Troisième facteur : il s’inscrit dans la pensée de Jean-Jacques Rousseau, quelles sont les libertés que l’individu accepte d’abandonner pour définir des lois sociales ? La sociologie est l’étude des groupes sociaux entre eux, ethniques, culturelles, religieux, origine territoriale, économique etc.
Chercher à comprendre et à définir les rapports humains collectifs.
La première volonté est le contrôle, les dirigeants et politique ont de tout temps cherché à anticiper les mouvements sociaux. Pour notre part, nous nous servirons de l’apport des techniques sociologiques pour comprendre quels sont les enjeux d’une dimension collectives à une problématique d’insertion sociale.
Un travailleur social s’aide de différente technique pour trouver une position idéologique et/ou personnelle qui lui permet d’élaborer son action éducative. La culture générale est l’arme absolue du travailleur social, son éthique et la manière dont il s’en sert donnent tout leur sens aux actes qu’il pose dans son cadre professionnel.
La sociologie prend sens dans le quotidien de l’éducateur.
Elle permet aux travailleurs sociaux d’éclairer leur pratique, de chercher le sens de leurs actions. La sociologie permet d’obtenir un éclairage complémentaire des problèmes sociaux individualisé dans les pratiques éducatives. L’intérêt ici est de comprendre les raisons d’agir d’un groupe, tout en le préservant d’un jugement laissant ainsi place à la description. Cette mise à distance de l’objet peut être salutaire sur l’action éducative mise en place, de plus évaluer les actions éducatives permet d’être plus réactif dans l’avenir.
La sociologie est une discipline récente, sa création est généralement attribuée à Auguste Comte (1798-1857), il cherchait par son approche théorique à définir les règles qui pourrait permettre de saisir la complexité du « consensus social » :
Quelles sont les règles et les lois normatives non dictées qui permettent aux individus d’un groupe social de vivre ensemble ?
Comment c’est règles se transmettent-elles de génération en générations ?
Quelles sont celles qui évoluent ou ne changent pas, et pourquoi ?
Historiquement, la sociologie peut être considérée comme une émanation de la philosophie, elle se réclame des sciences sociales car elle met en place une méthodologie pour que questionner un groupe de pairs. Elle consiste à établir une « causalité ». Ces rapports de causes à effets constituent ce qu’on appelle en sociologie le « fait social ».
Par exemple : quelles sont les raisons qui amènent un enfant handicapé mental léger à être scolarisé ?
La construction du fait social pourrait être la suivante : pourquoi les enfants handicapés mentaux légers vont-ils à l’école ? Pour apprendre comme les autres enfants ? Si oui, ces enfants différents tenteraient-ils de répondre aux objectifs de l’éducation nationale à savoir l’obtention du baccalauréat pour 80% d’une classe d’âge donnée ? Si non pourquoi vont-ils à l’école ? Pour s’intégrer ? Cette socialisation au sein du cercle scolaire est-elle nécessaire, alors que la majorité de ces enfants ont des frères et des sœurs sans trouble mentaux ? Les autres enfants rencontrent-ils souvent des enfants handicapés ?
Dans cet exemple les bénéfices de l’intégration scolaire est-il pour les autres enfants ? On peut supposer que, par cette présence, ces derniers apprennent dans leur construction identitaire à côtoyer la différence.
Le questionnement des rapports de causes et de conséquences ne s’arrête pas la, il amène à choisir une méthodologie pour aller vérifier les hypothèses.
La naissance de la sociologie au milieu du XIXème siècle.
Premier facteur : à cette époque l’Europe traverse un bouleversement radical dans l’organisation de sa société, la révolution industrielle et l’exode rural invitent les acteurs sociaux à évoluer hors des schémas de reproduction familiale ou des groupes sociaux de pairs
Deuxième facteur : l’avènement d’une société démocratique. Si les hommes et bientôt les femmes peuvent décider de leurs représentants comment font-ils le faire ? Qui va représenter qui ?
Troisième facteur : il s’inscrit dans la pensée de Jean-Jacques Rousseau, quelles sont les libertés que l’individu accepte d’abandonner pour définir des lois sociales ? La sociologie est l’étude des groupes sociaux entre eux, ethniques, culturelles, religieux, origine territoriale, économique etc.
Chercher à comprendre et à définir les rapports humains collectifs.
La première volonté est le contrôle, les dirigeants et politique ont de tout temps cherché à anticiper les mouvements sociaux. Pour notre part, nous nous servirons de l’apport des techniques sociologiques pour comprendre quels sont les enjeux d’une dimension collectives à une problématique d’insertion sociale.
Un travailleur social s’aide de différente technique pour trouver une position idéologique et/ou personnelle qui lui permet d’élaborer son action éducative. La culture générale est l’arme absolue du travailleur social, son éthique et la manière dont il s’en sert donnent tout leur sens aux actes qu’il pose dans son cadre professionnel.
La sociologie prend sens dans le quotidien de l’éducateur.
Elle permet aux travailleurs sociaux d’éclairer leur pratique, de chercher le sens de leurs actions. La sociologie permet d’obtenir un éclairage complémentaire des problèmes sociaux individualisé dans les pratiques éducatives. L’intérêt ici est de comprendre les raisons d’agir d’un groupe, tout en le préservant d’un jugement laissant ainsi place à la description. Cette mise à distance de l’objet peut être salutaire sur l’action éducative mise en place, de plus évaluer les actions éducatives permet d’être plus réactif dans l’avenir.
