La sanction éducative

super intéréssant tout sa;

Bonjour,

je sais bien que le sujet est un peu vieux.. mais serait -il possible d'avoir les sources de ton écrits? Je suis en formation éduc spé et je suis tentée de faire un écrit sur le sujet, même si cela ne se fait pas je suis tout de même intéressée par la question. Mon adresse e-mail est : stellalounette@hotmail.fr

Merci!

A qui parlez vous Kalea? A Dark? alors aucune réponse n'est à attendre, il ne vient plus sur le forum depuis bien longtemps maintenant.

Bonsoir à tous,

Voici la référence d'un ouvrage que j'ai lu il y a quelques mois : Eirick Prairat ; La sanction. petites méditations à l'usage des éducateurs ; préface de Philippe Mérieu ; collection Forum de l'I.F.R.A.S ; éditions l'Harmattan; 1997

je pense que c'est une des sources recherchées...

Toutafé !

Ouvrage très éclairant. Rassurant aussi...

bonjour à tous
j'envisage de faire mon mémoire autour de la notion de sanction educative
mais si j'ai bien compris il faut en découler un projet je suis en MECS
je ne saisis pas trop j'ai deja en tete mon plan, énormement de références bibliographiques
je vous remercie d'avance

bah, dans un premier temps, il faut bien comprendre ce qu'est le mémoire "à la française". Vous pourrez alors vous concentrer sur la problématique que vous étudierez dans le cadre de votre action éducative.

Car en effet, le mémoire Français se base sur un projet. Il est composé de trois parties :

1) Diagnostic
2) Projet
3) Évaluation.

Il y a pas mal de messages à ce sujet sur le forum, avec un peu de recherche, vous devriez trouver tout un tas de réponses à vos questions. Cela permettra de limiter vos questions et de ce fait nous pourrons mieux répondre.

Bon courage.

Bonjour,

Je viens de découvrir votre forum que je trouve très intéressant à lire: la perspective québécoise de la déficience intellectuelle (handicap mental chez vous) est parfois différente.

Par exemple, la sanction éducative n'est pas une notion appliquée ici. Nous utilisons plutôt l'idée de «conséquence». Toute action entraîne une conséquence logique qui ne découle ni d'une vision morale, ni d'un esprit de revanche. La conséquence ne dépend ni de la personne qui pose l'acte, ni de la personne qui applique la conséquence. Pour prendre un exemple de la vie de tous les jours, la conséquence de passer sur un feu rouge est d'avoir une amende (un p.v.). Qui que soit la personne qui passe sur le feu rouge, la conséquence est la même. Le policier qui voit une personne passer sur un feu rouge ne se demande pas quelle pourrait être la conséquence: elle est connue d'avance et la même en toutes circonstances. De plus, la conséquence est connue des deux personnes avant l'action.

J'y trouve un avantage sur le plan éthique: cela évite la dérive possible de se sentir «supérieur» à celui qui a posé un acte qui appelle la conséquence, si on applique une «punition». Les questions d'utilisation (et d'abus) du pouvoir m'ont toujours beaucoup interpellée.

Un autre avantage est que ça fonctionne aussi dans le cas d'une action positive: des conséquences positives vont renforcer un comportement positif.

Par ailleurs, j'aimerais apporter un bémol sur l'aspect d'évacuation de la culpabilité après la «sanction». C'est tout à fait vrai, la personne ne ressent plus de culpabilité. Cependant, j'ai souvent fait l'expérience que la personne se sent alors autorisée à recommencer, comme si cela «effaçait» l'action. «J'ai payé ma dette, on est quittes». Il faut donc bien évaluer l'impact de cet aspect de la conséquence selon la personne, en «cas par cas».

Voilà! Je serais très intéressée de lire les réflexions que vous inspirent mes propos, puisque je pense très utile de frotter ses idées à celles des autres.

Au plaisir!
Suzanne



Je vous suggère un site intéressant: ladeficienceintellectuelledanslemonde.unblog.fr