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    De l'Aide éducative à Domicile et de l'attachement

    Arnaud
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    normal De l'Aide éducative à Domicile et de l'attachement

    Message par Arnaud Ven 2 Oct 2009 - 11:25

    « Attachement et séparation dans le cadre des Aides Educatives à Domicile (A.E.D.)»

    Voici un travail collectif que des éducs (dont je fais partie) ont écrit sur la pratique du milieu ouvert. J’ai enlevé ce qui concernait notre établissement afin de dépersonnaliser ce travail et le rendre (je l’espère) utile.








    I- Définition de l’attachement et de la séparation

    Nous nous sommes principalement basés sur la définition donnée par J. BOWLBY (1907-1990), pédiatre et psychanalyste anglais, célèbre pour ses travaux sur l’attachement et la relation mère-enfant qu’il a développés en 1969.

    Définition :

    La théorie de l’attachement considère la tendance à établir des liens affectifs étroits comme un élément essentiel à la survie de l’être humain.

    Selon J. BOWLBY, l’attachement à la figure maternelle servirait de base de sécurité à l’enfant pour explorer son environnement et l’amener ensuite à son autonomie (revue professionnelle « défi jeunesse » - M. Saint Antoine, psychologue).

    Soulignons que la figure maternelle fait référence à toute personne significative stable que l’enfant choisit en fonction des réponses empathiques données à ses besoins. Bien que souvent tenu par la mère, ce rôle peut ainsi être joué par le père, une mère d’accueil, une tante ou toute autre personne significative pour l’enfant.

    Ce lien d’attachement, intériorisé, servirait ensuite de modèle à toutes les relations intimes et sociales de l’individu. Quatre modèles ont ainsi été mis en évidence par différents professionnels, durant les années 1970 à 2000 ; ils définissent le type de relation mère/enfant, plus ou moins approprié et rapide, avec lequel la figure maternelle répond aux besoins de l’enfant :

    § le modèle sécure : disponibilité de la figure maternelle, et sensibilité à réagir de façon adaptée aux signaux de l’enfant / confiance et sécurité de l’enfant.

    Bien sûr aucun parent (ou éducateur) ne répond parfaitement au besoin de son enfant ; D. WINNICOT ajoute d’ailleurs que l’enfant se construit aussi dans les défaillances maternelle : il s’agit du concept de « mère suffisamment bonne ».

    § Le modèle anxieux-ambivalent : incohérence des réponses maternelles, alternant entre disponibilité et rejet de l’enfant / l’enfant est sujet à l’angoisse de séparation, il se montre angoissé pour explorer le monde environnant.

    § Le modèle anxieux-évitant : interactions intrusives et rejetantes de la part de la figure maternelle, surtout lorsque l’enfant est vulnérable sur le plan des émotions / L’enfant n’a pas confiance dans les réponses que sa mère lui fera, il s’attend à être repoussé lorsqu’il cherche du réconfort et de la protection, il tente alors de vivre sans soutien de la part des autres.

    § Le modèle évitant-ambivalent ou désorganisé-désorienté : les réponses parentales peuvent susciter de l’effroi chez l’enfant, des actes de maltraitance pouvant en être une des causes / l’enfant semble perdu, produisant un comportement désorganisé, il peut développer une personnalité difficile à gérer.





    J. BOWLBY comme D. WINNICOT ont axés leurs travaux sur la prime enfance. C’est en effet à cette période que se construit le socle des relations parent-enfants qui vont se décliner ensuite aux différents âges de l’enfant. Dès lors, lorsque la question du lien d’attachement se pose dans une famille, différentes interventions (soutien psychologique, éducatif,…) peuvent tenter de travailler, d’amorcer une réparation (concept introduit par Mélanie KLEIN dès 1936).

    C’est l’idée que nous proposons de développer au travers de la présentation de l’A.E.D.



    II- Présentation de l’A.E.D.

    1°) Contexte législatif :

    La loi du 06/01/1986 fixe, parmi les missions du Département en matière d’Aide Sociale à l’Enfance, l’obligation d’apporter « un soutien matériel, éducatif et psychologique aux mineurs, à leur famille, aux mineurs émancipés et aux majeurs âgés de moins de 21 ans confrontés à des difficultés sociales susceptibles de compromettre gravement leur équilibre » (art. 221-1 et suivants du CASF).

    Cette loi, réformée par celle du 5 mars 2007, a défini différentes prestations d’aides à domicile (aides financières, intervention des Techniciennes d’Interventions Sociales et Familiales…), parmi lesquelles figure l’Action Educative à Domicile.



    Art. L. 222-2





    « L’aide à domicile est attribuée sur sa demande, ou avec son accord, à la mère, au père ou, à défaut, à la personne qui assume la charge effective de l’enfant, lorsque la santé de celui-ci, sa sécurité, son entretien ou son éducation l’exigent et, pour les prestations financières, lorsque le demandeur ne dispose pas de ressources suffisantes [...].

    Elle peut être accordée aux mineurs émancipés et aux majeurs âgés de moins de vingt et un ans, confrontés à des difficultés sociales. »



    Art. L. 222-3





    « L’aide à domicile comporte, ensemble ou séparément :



    • l’action d’un technicien ou d’une technicienne de l’intervention sociale et familiale ;


    § un accompagnement en économie sociale et familiale ;

    • l’intervention d’un service d’action éducative ;
    • le versement d’aides financières, effectué sous forme soit de secours exceptionnels, soit d’allocations mensuelles, à titre définitif ou sous condition le remboursement, éventuellement délivrés en espèces ».




    2°) Définition de l’A.E.D.

    L’action Educative à Domicile est une mesure administrative destinée à apporter un soutien éducatif aux mineurs et à leurs parents.

    C’est aussi une mesure de prévention qui vise à répondre aux situations de risque de danger chez l’enfant.

    Elle se met en place lorsque l’enfant peut être maintenu dans son lieu de vie habituel.

    L’action éducative à domicile est mise en œuvre avec l’accord des parents, parfois même à leur demande, ou sur proposition des travailleurs sociaux (assistante sociale, éducateur), lorsqu’il existe des difficultés au sein de la famille.

    Il s’agit d’une mesure individuelle, l’intervention contractualisée étant définie pour chaque enfant bénéficiaire, en fonction de la difficulté rencontrée. Ceci n'exclut pas que plusieurs enfants d'une même fratrie fassent l'objet de cette mesure.

    Les difficultés peuvent être d’ordre matériel, psychologique, relationnel et sont susceptibles de mettre en danger la santé, la sécurité ou l’éducation des enfants. Elles ont une incidence sur la prise en charge éducative de l’enfant :

    - conditions éducatives inadaptées à l'âge et aux besoins de l'enfant,

    - carences dans la fonction parentale,

    - troubles du comportement chez l'enfant,

    - difficultés relationnelles intra-familiales…

    Les difficultés rencontrées servent de base à la définition des objectifs précisés dans le contrat d’A.E.D. Ils peuvent ainsi être variés : soutien à la relation parents-enfant ; aide à l’insertion sociale et/ou professionnelle de l’enfant ; soutien à l’orientation vers une prise en charge psychologique…

    L’A.E.D. peut également être envisagée(à défaut d’une mesure plus adaptée)pour évaluer une situation, en amont de toute transmission à la justice. Elle peut également faire suite à une mainlevée de placement pour accompagner le retour de l'enfant.

    Les parents conservent le plein exercice de l’autorité parentale. Ils peuvent arrêter ce contrat quand ils le souhaitent.

    La mesure est inscrite dans le temps (un début et une fin) et ne peut excéder 1 an, renouvelable, et toujours avec l’adhésion de la famille.

    L’A.E.D. doit permettre le changement dans le respect des personnes, selon leur rythme spécifique, en s’appuyant sur les potentiels de chacun.



    3°) Attachement et séparation dans le cadre de l’A.E.D.

    Au regard de la théorie de l’attachement, les premières années de vie de l’enfant sont primordiales dans la création des liens d’attachement. Lorsque ce lien ne peut se former, il en résulte des troubles chez l’enfant, parfois permanents, dans sa façon d’être en relation avec les autres.

    Quelques soient les difficultés rencontrées, identifiées et/ou exprimées, par la famille : conditions éducatives inadaptées à l'âge et aux besoins de l'enfant, carences dans la fonction parentale, troubles du comportement chez l'enfant, difficultés relationnelles intra-familiales…, elles constituent la partie émergée de l’iceberg « liens d’attachement ».

    Ainsi, des comportements de révolte, de rébellion, de désinvestissement scolaire (les travaux d’A. CORDIER introduisent le concept d’« anorexie scolaire »), etc.…mettent à mal ces liens d’attachement et sont aussi le symptôme de ces liens distendus, écorchés, insécures.

    Dans notre pratique professionnelle, nous sommes souvent interpellés dans des situations où les liens d’attachement sont « insécures » depuis la petite enfance. Quand nous sommes sollicités à l’adolescence, les difficultés peuvent être telles qu’une séparation peut être l’objet du travail d’accompagnement proposé en A.E.D. : internat scolaire, prise en charge administrative (accueil provisoire) ou judiciaire (OPP), voire, dans certains cas, orientation médico-sociale.

    Le travail de l’éducateur est de soutenir cette séparation et ce travail d’éloignement, qui permettra aux institutions de travailler, dans un cadre thérapeutique, sur la relation parent-enfant autrement que par un maintien à domicile.

    Il est donc pour nous essentiel d’intervenir le plus tôt possible dans les situations afin d’éviter le placement, même si celui-ci reste un outil pour travailler la relation.

    Le repérage des situations pourrait s’effectuer très tôt en lien étroit et commun avec le service de Protection Maternelle et Infantile. L’A.E.D. petite enfance nous parait un support nécessaire mais nous nous l’utilisons moins, voire plus selon les sites.

    Bien sûr, l’éducateur n’a pas accès directement aux liens d’attachement originels qui unissent parents et enfants, tout comme il n’a pas accès à l’inconscient des sujets. Mais il n’est pas seulement témoin de leur souffrance et c’est à partir de ces symptômes qu’il va mettre en place un accompagnement adapté.

    Le Guide pratique « intervenir à domicile pour la protection de l’enfant » (publié par le Ministère de la Santé et des Solidarité) introduit par exemple la « gradation de l’A.E.D. ».

    « Les interventions des professionnels qui exercent ces actions doivent être adaptées aux besoins de l’enfant et de sa famille en fonction de l’évaluation de la situation. Elles doivent être plus fréquentes sur des plages horaires hors du temps scolaire, lorsque l’enfant est présent, et plus intensives lorsque la situation de l’enfant exige une aide plus soutenue ».

    Les objectifs indiqués dans le contrat d’A.E.D. peuvent donc être variés : soutien à la relation parents-enfant ; aide à l’insertion sociale et/ou professionnelle de l’enfant ; soutien à l’orientation vers une prise en charge psychologique…Dès lors le travail de l’éducateur est balisé ; il utilisera ces objectifs comme des supports à la relation (« médiations » selon le terme employé par J. ROUZEL) : relation éducative, relation parent-enfant, relation aux autres et au monde.

    De plus, travailler sur le lien d’attachement suppose d’interroger la manière dont les membres d’une même famille entrent en relation les uns avec les autres, mais aussi la façon dont ils se séparent : déroulement des séparations quotidiennes (départ à l’école…), séparations liées au cycle de vie (entrée en C.P., adolescence, départ du domicile familial,…), de façon adaptée, verbalisée ou non, dans la rupture ou le passage à l’acte,…

    C’est ainsi venir interroger la façon dont les parents transmettent à leur enfant la manière dont eux-mêmes ont appris à tisser des liens et à se séparer.

    Ainsi, le fondement du travail de l’éducateur en A.E.D. est de venir interroger ces liens d’attachement et notamment ce qui les rend insécures, et de proposer à la famille et à chaque membre une voie de restauration de ces liens.



    III- L’éducateur et l’attachement, une spécificité à préserver.

    Quelle que soit la façon dont on aborde l’enfance, l’adolescence ou la parentalité, la question des liens est au centre des problématiques rencontrées dans la pratique des éducateurs auprès des familles en difficultés.

    L’attachement est protéiforme et conditionne les nécessaires séparations et individuation qui en résultent.

    D’un point de vue théorique, l’attachement se joue dans les interactions mère-enfant au tout premier âge du nourrisson (J. BOWLBY, « les troubles de l’attachement »). L’attachement se construit donc dans les deux sens : Le parent s’attache à son enfant et l’enfant s’attache au parent.

    Le style d’attachement que l’enfant développera se bâtit donc au fil de la relation ; la qualité de ses interactions définira des styles d’attachements sécures ou insécures.

    A l’adolescence se rejouent les questions du lien d’attachement. L’adolescence devient « un puissant révélateur de ce qui reste de dépendance non résolu aux personnes clés de l’environnement infantile » (JEAMMET Ph. : « Boulimie et autres troubles des comportements alimentaires à l'adolescence : Etude épidémiologique dans une population française scolarisée » - collectif).

    L’individuation (ce qui me distingue de ma mère, mon père et in fine de mes pairs), puis la séparation, sont soumis à la résolution des conflits internes, souvent inconscients, et externes, qui se jouent ici et maintenant dans les rapports à l’adulte et à son environnement.

    Cette contrainte de la séparation a son pendant du côté de la pression sociale (par exemple s’assumer économiquement). Comme la réalité interne (personnelle), la réalité externe (sociale) met donc le thème de la séparation, et donc des liens, au centre de la problématique adolescente. La séparation réelle et fantasmatique s'impose et rend possible, voire obligatoire, l'investissement de nouveaux objets extérieurs au cercle familial. C’est un préalable au travail d’accompagnement vers l’autonomie, une des compétences de l’éducateur.

    Dés lors, il est légitime que nous nous interrogions sur la place qu’occupe l’attachement dans les accompagnements qui sont proposés par l’Aide Sociale à l’Enfance.

    Fondamentalement, quelque soit la commande de l’Institution : prévenir, protéger, accueillir puis autonomiser, le rôle de l’éducateur se situe comme « (…) ce médiateur social entre la famille et les lieux où les enfants s’initient à la citoyenneté.(…) un passeur des deux rives, de l’enfant à l’homme. Notons que cette position implique une bonne connaissance des deux rives : le milieu familial et l’environnement social » (Rouzel J. « Le travail d’éducateur spécialisé »).



    A cette fin, l’éducateur dispose d’outils variés et nombreux, théoriques et pratiques, ce qu’appelle Rouzel « une clinique de l’éducation spéciale » et qu’il introduit ainsi : « (…) Il (l’éducateur) est seul devant des choix subjectifs, seul face à sa position éthique ; mais il ne peut tenir sa place qu’en prenant appui sur un trépied : l’institution, les médiations, le transfert. Je défends ici ce que j’appelle une clinique de l’éducation. Clinique au sens où le cœur du travail éducatif, c’est la rencontre avec un autre humain en souffrance ».

    Il pose le « transfert » comme moteur de la rencontre humaine (la relation) et « les médiations éducatives » le support de l’accompagnement assuré par le professionnel (ses outils, sa pratique sa technicité).



    Reste l’institution J. Rouzel explique : « L’institution est à distinguer de l’établissement. L’établissement désigne tout ce qui est établi : les textes de loi, l’organisation et l’organigramme l’architecture des bâtiments, les plannings, les budgets… Quant à l’institution il faut y voir ce qu’un groupe d’être humain qui vit au sein de l’établissement construit à partir de tous ses membres ».

    A vous d’écrire la suite…
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    normal Re: De l'Aide éducative à Domicile et de l'attachement

    Message par mickeydu86 Ven 2 Oct 2009 - 20:37

    merci ARNAUD .
    pour moi les AED sont bien plus difficile à réaliser que les AEMO.
    la plupart du temps, les parents sont essentiellement demandeur à ce qu'on "soigne" l'enfant, c'est à dire en s'occupant exclusivement de ses difficultés à lui et surtout pas de celle de la famille, alors que les dysfonctionnement de l'enfant ne sont que les symptômes des dysfonctionnemnt de la famille étendue (parents , grands parents, oncle et tantes)(c'est le modèle de l'analyse transactionelle)
    comment vous intervenez auprès des familles dans ces situations?
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    normal Re: De l'Aide éducative à Domicile et de l'attachement

    Message par Arnaud Dim 4 Oct 2009 - 16:52

    Tu as raison sur le fond. Les parents peuvent être en difficulté pour percevoir le symptôme de l'enfant comme ce qui est symptômatique de la famille. Pourtant c'est souvent nécessaire. C'est en général la première phase de l'intervention : amener les parents (parfois au sens large) à interroger leur pratique, leur histoire et ce qui resonne chez eux. Attention ! resonne, pas la raison mais la resonnance. Cela a un enorme avantage : rapidement l'enfant n'est plus au centre des difficulté et ça lui enlève un poid conséquent. Son comportement peut s'apaiser pour un temps. Ensuite il faudra accompagner le changement. Cette première phase, je la contractualise sur trois mois en général (si je peux contractualiser) avec un objectif large : "soutenir le rôle parental", ce genre là... Tu remarqueras que l'enfant est dèjà décentré, je l'explique aux parents et ils le comprennent en majorité.
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    normal Re: De l'Aide éducative à Domicile et de l'attachement

    Message par martinepin Lun 25 Juil 2011 - 4:56

    Bonjour Arnaud,
    Ton sujet, ton travail m'a intéressé et piqué ma curiosité (professionnelle).
    Je travaille en unité parents-ébé autour du lien d'attachement.
    Cependant, je ne connais pas les AED...Comment cela fonctionne?
    Ton article est bien commenté mais j'aimerais en savoir plus sur ta pratique.
    Je peux juste ajouter que c'est Mary Ainsworth qui a parlé de ces modèles d'attachement;
    suite à une étude qu'elle a menée. Elle a d’abord publié une annonce dans un journal s’adressant à des mères. Ses conclusions donnèrent ce qu’elle appela la « strange situation » (situation étrange).Son expérience fut d’effectuer des observations en faisant entrer dans une pièce une maman et son enfant. Ensuite un étranger entre dans cette pièce et la maman ne joue plus avec l’enfant. Puis la maman sort de la pièce et laisse l’enfant seul avec l’étranger. Finalement, la mère revient, l’étranger sort ; on observe le comportement du bébé.

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    normal Re: De l'Aide éducative à Domicile et de l'attachement

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