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par 1856-1939
Neurologue autrichien, fondateur de la psychanalyse.
C'est à partir de la psychopathologie que Freud a pu reconstituer le développement psycho-affectif normal de l'être humain et mettre à jour la sexualité infantile.
La théorie freudienne repose sur un triple point de vue : topique, dynamique et économique et définit trois instances intra-psychiques : le Ça, le Moi, le Surmoi.
La description freudienne du développement affectif est d'ordre chronologique, avec l'enchaînement progressif des différents stades. Chaque stade, oral, anal, urétral ou phallique,
(de 0 à 4 ans environ) laisse des traces qui s'organisent en strates successives susceptibles, selon les cas, de cristalliser des points de fixation, vers où convergeront les éventuelles régressions ultérieures. La période oedipienne (entre 4 et 7 ans) permet l'avènement d'un objet global, entier et sexué. Elle sera suivie de la période de latence (entre 7 et 12 ans), puis de la puberté et de l'adolescence qui seront marquées par des émergences pulsionnelles massives.
Tous ces processus psychologiques s'effectuent souvent de manière chaotique, par accoups, avec des régressions temporaires et des reprises du développement.
Toute la théorie freudienne se rattache à la notion d'après-coup, c'est à dire à la notion d'une reprise fantasmatique secondaire des événements passés.
L'apport de la psychanalyse à la compréhension du développement de l'enfant est majeur.
L'internaute se réfèrera pour de plus amples informations, à l'ouvrage Le développement affectif et intellectuel de l'enfant, Éditions Masson, sous la direction de Bernard Golse, à partir duquel ont été relevées ces quelques définitions schématiques.
Bibliographie
Le moi et les mécanismes de défense, Puf, 1975
Le traitement psychanalytique des enfants, Puf, 1975
Le normal et le pathologique chez l'enfant, NRF Gallimard, 1968
Les enfants malades, Privat, 1976
