LE DROIT DE LA FAMILLE
LA NAISSANCE :
Les principes et les conséquences de la naissance :
A la naissance, l’individu va acquérir la personnalité juridique = les droits. Son représentant va pouvoir ester en justice pour lui. Il peut y avoir une déclaration de naissance à la mairie du lieu de naissance de l’enfant dans les trois jours qui suivent la naissance, sinon il faut aller au tribunal pour demander un jugement. Dans un pays étranger, la déclaration se fera dans les 10 jours par le père, le médecin traitant ou toute autre personne ayant assisté à l’accouchement.
L’officier d’Etat civil va dresser l’acte de naissance qui se compose :
- du jour
- - de l’heure
- - du lieu réel de naissance
- - du sexe
- - du ou des prénoms
- - des informations sur les parents telles que : noms, prénoms, âges, domicile, profession, date de naissance.
Il y a des conditions à la déclaration : l’enfant doit être naît vivant et viable, il doit vivre physiologiquement.
On a une extension de la personnalité juridique avant la naissance quand il y a une histoire de succession, l’enfant aura la personnalité juridique s’il naît vivant et viable.
Un des droits à la naissance est le droit à la vie et à la santé.
LES DROITS SUBJECTIFS :
Ce sont des droits concernant l’image et la vie privée.
La naissance ne suffit pas, il faut être désigné par l’attribution du nom de famille. A l’origine, le nom permet d’identifier la personne et il relève de la filiation. L’enfant légitime portait le nom de son père et l’enfant naturel portait le nom de celui qui l’aurait reconnu en premier.
Aujourd’hui, on peut mettre le nom du père et celui de la mère.
LOI DU 4 MARS 2002 : permet l’application des 2 noms, à partir de 2005 l’ordre du nom n’est plus important, la mère en 1er ou le père.
LE CHANGEMENT DE NOM : C’est une faculté donnée aux personnes de substituer à leur nom d’origine un nouveau nom.
Changement pur et simple : par l’apport de la preuve d’un intérêt légitime. Publié au journal officiel et si pas d’opposition dans les 2 mois suivants, changement définitif.
Francisation : moyen par le ministre de l’intérieur de changer de nom avec la même procédure.
Le prénom différencie les membres d’une même famille, le changement peut être autorisé si preuve d’un intérêt légitime.
LE DECES :
Le cadavre devient une chose avec un cadre particulier. Le décès doit être déclaré à l’officier de la commune où il à lieu, elle doit être rapide (24h après le DC).
Il existe des cas particuliers : décès à l’hôpital ou en prison, les responsables ont, 24h pour l’hôpital et sur le champ pour la prison, pour déclarer à l’officier qui viendra constater le décès.
Le DC doit être constaté par un acte de DC par un officier d’état civil, il ne va pas mentionner toutes les indications sur la mort, il va porter l’heure, la date, le lieu et il va préciser s’il était normalement domicilié dans une autre commune ;
L’enterrement doit être fait très vite.
Les funérailles : toute personne majeure à le droit de décider que vont ^être ces funérailles, pour les mineurs, ce sont les parents ;
Pour un majeur qui n’a pas émit de volonté ce sont les proches qui décident par rapport à la connaissance des désirs du DCD. Si pas de testament, succession normal (enfants, parents, frères et sœurs, époux).
L’ADOPTION :
Il existe 2 types d’adoption, l’adoption plénière et l’adoption simple ;
Conditions de fond de l’adoption simple :
Doit avoir plus de 30 ans, si c’est un couple il doit avoir au moins 5 ans de mariage, le célibataire peut adopter. Si l’adoptant est marié, il est obligé d’avoir l’accord d son conjoint et les adoptants doivent avoir au moins 15 ans de plus que l’adopté sauf si la personne veut adopter l’enfant de son conjoint, il faut 10 ans.
Condition de l’adopté :
Si l’adopté a plus de 13 ans il doit donné son consentement à l’adoption. Pour être adopté, il faut que les 2 parents soient d’accord ou si l’un des 2 est DCD, il faut l’accord du second. L’enfant ne peut être adopté sans l’accord des parents d’origine.
Il doit y avoir une déclaration de jugement d’abandon à on nom, « don de parents », l’enfant est abandonné à la naissance, accouchement sous X, avec papier d’abandon (déclaration de la mère ou des parents).
Conditions de forme de l’adoption simple :
Si toutes les conditions de fond sont remplies, c’est le tribunal de grande instance qui va prendre un jugement après avoir auditionné le ministère public. Les parents déposent une requête au TGI et il va contrôler les conditions.
L’hypothèse du DC de l’adoptant peut avoir lieu après l’adoption. Le jugement va être retranscrit sur l’acte d’état civil de l’enfant, mais il peut être attaqué.
Les effets de l’adoption simple :
L’adopté a 2 familles (adoptive et d’origine).
- La famille d’origine : l’adopté conserve ses droits, il va être empêché de se marier avec les membres de sa famille d’origine, l’obligation alimentaire est conservée.
L’adopté conserve son nom d’origine auquel il peut ajouter le nom de l’adoptant. Le tribunal peut décider que l’adopté ne porte que le nom de l’adoptant ce qui sera noté dans le jugement.
Si l’adopté décède, la famille d’origine hérite de la moitié des biens du DCD.
- La famille adoptive : exerce l’autorité parentale, il y aura aussi obligation alimentaire réciproque, il y aura aussi empêchement du mariage au même niveau.
Les conditions de fond de l’adoption plénière :
Idem que pour l’adoption simple.
Il y aura en plus : on ne pourra adopter que les enfants de moins de 15 ans et on ne pourra adopter un enfant que s’il a fait l’objet d’une mesure de placement d’au moins 6 mois.
Les conditions de forme de l’adoption plénière :
Idem que pour l’adoption simple.
Les effets de l’adoption plénière :
La filiation va se substituer à la filiation d’origine, l’enfant n’appartient plus à la famille d’origine donc plus d’héritage ni d’obligation alimentaire. Mais le mariage sera toujours interdit.
L’adopté sera un enfant légitime par rapport à la famille adoptive donc mêmes droits que les autres enfant s de la famille adoptive.
LA NAISSANCE :
Les principes et les conséquences de la naissance :
A la naissance, l’individu va acquérir la personnalité juridique = les droits. Son représentant va pouvoir ester en justice pour lui. Il peut y avoir une déclaration de naissance à la mairie du lieu de naissance de l’enfant dans les trois jours qui suivent la naissance, sinon il faut aller au tribunal pour demander un jugement. Dans un pays étranger, la déclaration se fera dans les 10 jours par le père, le médecin traitant ou toute autre personne ayant assisté à l’accouchement.
L’officier d’Etat civil va dresser l’acte de naissance qui se compose :
- du jour
- - de l’heure
- - du lieu réel de naissance
- - du sexe
- - du ou des prénoms
- - des informations sur les parents telles que : noms, prénoms, âges, domicile, profession, date de naissance.
Il y a des conditions à la déclaration : l’enfant doit être naît vivant et viable, il doit vivre physiologiquement.
On a une extension de la personnalité juridique avant la naissance quand il y a une histoire de succession, l’enfant aura la personnalité juridique s’il naît vivant et viable.
Un des droits à la naissance est le droit à la vie et à la santé.
LES DROITS SUBJECTIFS :
Ce sont des droits concernant l’image et la vie privée.
La naissance ne suffit pas, il faut être désigné par l’attribution du nom de famille. A l’origine, le nom permet d’identifier la personne et il relève de la filiation. L’enfant légitime portait le nom de son père et l’enfant naturel portait le nom de celui qui l’aurait reconnu en premier.
Aujourd’hui, on peut mettre le nom du père et celui de la mère.
LOI DU 4 MARS 2002 : permet l’application des 2 noms, à partir de 2005 l’ordre du nom n’est plus important, la mère en 1er ou le père.
LE CHANGEMENT DE NOM : C’est une faculté donnée aux personnes de substituer à leur nom d’origine un nouveau nom.
Changement pur et simple : par l’apport de la preuve d’un intérêt légitime. Publié au journal officiel et si pas d’opposition dans les 2 mois suivants, changement définitif.
Francisation : moyen par le ministre de l’intérieur de changer de nom avec la même procédure.
Le prénom différencie les membres d’une même famille, le changement peut être autorisé si preuve d’un intérêt légitime.
LE DECES :
Le cadavre devient une chose avec un cadre particulier. Le décès doit être déclaré à l’officier de la commune où il à lieu, elle doit être rapide (24h après le DC).
Il existe des cas particuliers : décès à l’hôpital ou en prison, les responsables ont, 24h pour l’hôpital et sur le champ pour la prison, pour déclarer à l’officier qui viendra constater le décès.
Le DC doit être constaté par un acte de DC par un officier d’état civil, il ne va pas mentionner toutes les indications sur la mort, il va porter l’heure, la date, le lieu et il va préciser s’il était normalement domicilié dans une autre commune ;
L’enterrement doit être fait très vite.
Les funérailles : toute personne majeure à le droit de décider que vont ^être ces funérailles, pour les mineurs, ce sont les parents ;
Pour un majeur qui n’a pas émit de volonté ce sont les proches qui décident par rapport à la connaissance des désirs du DCD. Si pas de testament, succession normal (enfants, parents, frères et sœurs, époux).
L’ADOPTION :
Il existe 2 types d’adoption, l’adoption plénière et l’adoption simple ;
Conditions de fond de l’adoption simple :
Doit avoir plus de 30 ans, si c’est un couple il doit avoir au moins 5 ans de mariage, le célibataire peut adopter. Si l’adoptant est marié, il est obligé d’avoir l’accord d son conjoint et les adoptants doivent avoir au moins 15 ans de plus que l’adopté sauf si la personne veut adopter l’enfant de son conjoint, il faut 10 ans.
Condition de l’adopté :
Si l’adopté a plus de 13 ans il doit donné son consentement à l’adoption. Pour être adopté, il faut que les 2 parents soient d’accord ou si l’un des 2 est DCD, il faut l’accord du second. L’enfant ne peut être adopté sans l’accord des parents d’origine.
Il doit y avoir une déclaration de jugement d’abandon à on nom, « don de parents », l’enfant est abandonné à la naissance, accouchement sous X, avec papier d’abandon (déclaration de la mère ou des parents).
Conditions de forme de l’adoption simple :
Si toutes les conditions de fond sont remplies, c’est le tribunal de grande instance qui va prendre un jugement après avoir auditionné le ministère public. Les parents déposent une requête au TGI et il va contrôler les conditions.
L’hypothèse du DC de l’adoptant peut avoir lieu après l’adoption. Le jugement va être retranscrit sur l’acte d’état civil de l’enfant, mais il peut être attaqué.
Les effets de l’adoption simple :
L’adopté a 2 familles (adoptive et d’origine).
- La famille d’origine : l’adopté conserve ses droits, il va être empêché de se marier avec les membres de sa famille d’origine, l’obligation alimentaire est conservée.
L’adopté conserve son nom d’origine auquel il peut ajouter le nom de l’adoptant. Le tribunal peut décider que l’adopté ne porte que le nom de l’adoptant ce qui sera noté dans le jugement.
Si l’adopté décède, la famille d’origine hérite de la moitié des biens du DCD.
- La famille adoptive : exerce l’autorité parentale, il y aura aussi obligation alimentaire réciproque, il y aura aussi empêchement du mariage au même niveau.
Les conditions de fond de l’adoption plénière :
Idem que pour l’adoption simple.
Il y aura en plus : on ne pourra adopter que les enfants de moins de 15 ans et on ne pourra adopter un enfant que s’il a fait l’objet d’une mesure de placement d’au moins 6 mois.
Les conditions de forme de l’adoption plénière :
Idem que pour l’adoption simple.
Les effets de l’adoption plénière :
La filiation va se substituer à la filiation d’origine, l’enfant n’appartient plus à la famille d’origine donc plus d’héritage ni d’obligation alimentaire. Mais le mariage sera toujours interdit.
L’adopté sera un enfant légitime par rapport à la famille adoptive donc mêmes droits que les autres enfant s de la famille adoptive.