bonjour,
Oui, c'est vrai que dit comme ça, c'est un peu juste de ma part... disons que je suis en colère contre les gens qui m'entourent dans le cadre de mon travail, mais aussi contre moi-même car je ne parviens pas à m'en extirper, en trouvant un autre lieu de travail.
J'ai l'impression que nous sommes tous et toutes en perte de repères concernant les valeurs et les conceptions que nous avons personnellement de notre travail. En fait je suis monitrice éducatrice dans un foyer qui accueille des personnes "déficientes intellectuelles" et je me sens un peu bizarre pour ne pas dire par moment dépersonnalisée. J'ai l'impression d'être "une extra-terrestre" en analyse de la pratique avec mes faiblesses et mon désir de remise en questions...
Concernant les limites, la loi, et le rôle de chacun en fait tout cela est bien confus et je crois bien que moi même je ne sais plus si le travail que je fais actuellement, ou plus précisément la façon dont je travaille est acceptable.
J'ai rencontré récemment des problèmes par rapport à une personne accueillie dans mon foyer qui est dans des passages à l'acte récurrents qui forcent l'intimité des autres (personnes et éducs)
La question que je me pose est : pourquoi suis-je la seule à évoquer le travail sur "les limites", "la loi" ce que l'on accepte ou non, mais de manière COLLECTIVE et non livré à la fluctuante et très fantasque subjectivité de chacun. A mon avis ce travail mérite une réflexion la plus mûre ou élaborée possible. Il faut y consacrer du temps et accorder du crédit à la sphère théorique ou plutôt à ce que CHACUN entend par "le rappel à la loi" ou la necessité vitale de trouver une cohérence dans notre "philosophie" de la recherche des limites et du cadre rassurant pour tout un chacun.
Bref, pourquoi tant de haine pour tout ce qui n'est pas "opérationnel" "pragmatique" ou "activiste"?
Pourquoi déshumaniser nos institutions, pourquoi ne se regarde plus t-on dans les yeux quand on se dit bonjour ?
Pourquoi les cadres restent-ils dans leur bureau ? La respect de la "loi" peut-il devenir un enjeu secondaire ?
Puis-je m'en sortir avec l'idée que moi-même je peux en arriver à banaliser un acte violent ou agressif ?
merci pour vos réponses. Bonne nuit.
Oui, c'est vrai que dit comme ça, c'est un peu juste de ma part... disons que je suis en colère contre les gens qui m'entourent dans le cadre de mon travail, mais aussi contre moi-même car je ne parviens pas à m'en extirper, en trouvant un autre lieu de travail.
J'ai l'impression que nous sommes tous et toutes en perte de repères concernant les valeurs et les conceptions que nous avons personnellement de notre travail. En fait je suis monitrice éducatrice dans un foyer qui accueille des personnes "déficientes intellectuelles" et je me sens un peu bizarre pour ne pas dire par moment dépersonnalisée. J'ai l'impression d'être "une extra-terrestre" en analyse de la pratique avec mes faiblesses et mon désir de remise en questions...
Concernant les limites, la loi, et le rôle de chacun en fait tout cela est bien confus et je crois bien que moi même je ne sais plus si le travail que je fais actuellement, ou plus précisément la façon dont je travaille est acceptable.
J'ai rencontré récemment des problèmes par rapport à une personne accueillie dans mon foyer qui est dans des passages à l'acte récurrents qui forcent l'intimité des autres (personnes et éducs)
La question que je me pose est : pourquoi suis-je la seule à évoquer le travail sur "les limites", "la loi" ce que l'on accepte ou non, mais de manière COLLECTIVE et non livré à la fluctuante et très fantasque subjectivité de chacun. A mon avis ce travail mérite une réflexion la plus mûre ou élaborée possible. Il faut y consacrer du temps et accorder du crédit à la sphère théorique ou plutôt à ce que CHACUN entend par "le rappel à la loi" ou la necessité vitale de trouver une cohérence dans notre "philosophie" de la recherche des limites et du cadre rassurant pour tout un chacun.
Bref, pourquoi tant de haine pour tout ce qui n'est pas "opérationnel" "pragmatique" ou "activiste"?
Pourquoi déshumaniser nos institutions, pourquoi ne se regarde plus t-on dans les yeux quand on se dit bonjour ?
Pourquoi les cadres restent-ils dans leur bureau ? La respect de la "loi" peut-il devenir un enjeu secondaire ?
Puis-je m'en sortir avec l'idée que moi-même je peux en arriver à banaliser un acte violent ou agressif ?
merci pour vos réponses. Bonne nuit.