par Troll de troy Mar 4 Jan 2011 - 10:06
Je suis particulièrement sensible à ce sujet...
Le centre dans lequel je travaille (qui a ouvert ses portes il y a trois ans) a explicité dans son règlement de fonctionnement ce droit universel à la vie affective et sexuelle. Seulement cela n'en est pas resté qu'aux mots puisque les équipes éducatives ont rendu la lecture de ce chapitre accessible à celles et ceux que nous accompagnons. Après une période de flottement, les esprits et les libidos se sont réveillés - dans tous les sens. Nous avons été un peu débordé par tant d'émulation et par les effets collatéraux : les représentations des acteurs ne se situant pas du tout au même niveau, les décalages entre "l'offre et la demande" ont suscité parfois des phénomènes d'actes non-consentis; nous avons également des renvois de familles qui étaient dans une position, soit de déni (l'ange et la bête), soit de rejet; je passe sur les histoires de couples qui se font, se défont, se déchirent... Bref, même si, à mes yeux, il est légitime (voire éthique) d'autoriser la sexualité à qui que se soit, il faut néanmoins avoir conscience de ce que cela implique afin de prévaloir et d'ajuster la situation de chaque personne. Et ce travail ne se fait, je crois, qu'avec l'aide de professionnels plus aguerris sur ce cet épineux sujets (planning familial, Covess, sexologue, psy..)