violence physique sur éduc

bonjour a tous
la semaine dernière j'ai été victime de violence physique par une ado , en colère quite à une accumulation de choses, elle est devenu incontrolable et à pensé que je ferais un bon pounchigball !
aujourd'hui je me demande comment retravailler sur cela, seule mais aussi en équipe !
j'ai déposé une plainte car c'étais la deuxième fois que cette jeune était violente avec moi, du coup je me demande si j'ai bien fait, je me pose aussi beaucoup de question,
que c'est il passé pour qu'on en arrive là ? est ce que j'aurais du lacher prise a un moment donner ......
c'est un coup dur pour moi

salut flevy
prendre un coup remet en cause chacune de nos actions ça c'est clair (qu'est ce que j'ai fais qui a provoqué cela....). C'est aussi souvent une réponse de la direction (en tout cas au sein de mon établissement) qui nous fait souvent culpabiliser. Au delà du coup physique et du mal que cela engendre c'est aussi moralement qu'on en prend un....coup.
Ce jeune a t-il était vu par la direction en vue de remettre le cadre en place? Que s'est-il passé pour lui suite à cet acte?
Si la violence est banalisé au sein de ton établissement, effectivement le fait de déposer plainte me parait justifié, dans le sens ou il est nécessaire de réagir afin de tenter de diminuer les actes de violence. Si les autres jeunes ont étaient témoin de la scène, ils risquent de reproduire cela à un moment donné (s'il n'y a pas eu de reprise derrière) par imitation.
La violence a une signification, c'est un moyen d'expression quand rien d'autre n'est possible à un moment donné. Il faut pouvoir en comprendre le sens afin de retravailler et reprendre avec la personne qui a posé un tel acte. C'est très important.En tout cas, c'est ma façon de voir les choses.
Que s'est -il passé pour lui ensuite?

On peut ce poser un tas de question remettant en cause notre pratiques, mais avant tout la primauté de la Loi. Tu as fait ce qu'il y avait à faire en déposant une plainte, c'est aussi le rôle de l'éducateur.

merci de votre intérêt à ma question
je travail dans une institution qui va pas très bien en ce moment, des travaux de rénovations on fait que l'on se retrouve en attendant la fin des travaux dans des locaux pas du tout adapté à l'accueil d'enfant ! et ces temps ci même les cadres ont du mal à poser des sanctions claire, j'avais donc peur que une fois encore ça passe à l'as .....
j'ai eu une collègue ce matin qui m'a dis que le chef de service avait fait une intervention sur la violence au groupe et que la jeune fille était pour deux jour accueillie dans un autre foyer histoire de faire le point sur son acte ! ouf !
quand a moi, je suis en arrêt une semaine, histoire de me remettre de mes émotions et digérer les coups j'en profite aussi pour faire le point sur ma manière de travail et de revenir sur ce qui s'est passé ! je voulais aussi montrer à la direction que c'est du sérieux et que ce serais bien qu'on travail en équipe sur ce genre de violence dans l'institution

repose toi bien, ne te mine pas trop : le doute est positif que s'il est constructif.

bonsoir,
la violence est un symptome : mal etre qui s'exprime,
bref j'ai déposé plainte moi aussi contre 1 jeune qui m'avait porté des coups
la direction l'a sanctionné par une exclusion temporaire, oui je travaille en ITEP, ce n'etait surement pas la meilleure solution
bref la semaine d'après elle est revenue et en fait elle n'a pas été reprise par un membre de la direction
et donc le travail "d'après", de revenir sur ce qui s'était passé a été effectué par mes collègues et moi
le depot de plainte a abouti a la mise en place d'un suivi avec une educ penale, et une mesure de repartion
ce lien a été favorable
la maniere dont j'ai expliqué mon depot de plainte à cette jeune a permis de continuer le travail avec elle et qu'il n'y ait pas de rupture de sa part dans la relation
en esperant avoir pu t'eclairer un peu
cordialement

oui toutes vos réponses me permettent de penser un peu mieux tout ça
c'est vrai que je me demande comment je vais reprendre ça avec la jeune, mais j'ai deja quelques idées

Je viens de te saluer sur ton post présentation (tu risques de lire ce post avant l'autre)
et maintenant un petit mot de soutien pour voir l'avenir sous des jours meilleurs (enfin je l'espère)

n'oublie pas que le jeune qui t'a agressé, ne t'a pas agressé toi personellement, mais ce que tu REPRESENTES (lois, règles, adultes, système, autorité , frustration etc)
tu (l'éducatrice spécialisée) as une fonction symbolique de représentation d'un système avec lequel le jeune est en révolte parce qu'il n'y trouve pas sa place. c'est à travers les conflits (entre autre, mais pas seulement j'espère pour toi) et leur réglement, y compris le passage par la loi et la justice, que tu vas lui permettre d'occuper tant bien que mal sa place dans ce système.
c'est sur, physiquement et mentalement, c'est toi qui est touchée, mais au départ c'est ce que tu représentes qui est visé.
c'est ce qui doit te donner la force d'y retourner. le jour ou tu auras le sentiment que c'est toi en temps que personne qui est visée, change de public, car cela commencera a devenir destructeur, alors que présentement cela doit -être constructeur 1 pour que tu sois plus forte et que tu aies comme objectif plus jalmais ça (travail sur les stratégies de ccontournement/détournement des conflits) et 2 qu'est ce que je dois faire pour permettre au jeune d'intégrer la frustration et d'exprimer sa colère mais sous une forme accepatable pour tous, acceptable socialement.
c'est le sel de tronvail éducatif, mais vivre dans la saumure, c'est corrsif et ça attaque grave notre motivation, notre énergie, notre mental.

il faut rebondir prendre du recul et se détacher des faits (oui je sais c'est facile à dire, moins à faire et encore moins à vivre)
alors courage que la force soit avc toi, ne sombre pas dans le côté obscur, jeune padawan

Bonjour

Aujourd'hui, les enfants sont-ils capables de résister la frustration ? Ont-ils été élevés par leur propres parents avec la notion qu'on ne peut pas dire oui à tout ?

Quand on voit le comportement de certains parents, j'ai un gros doute.

Lo

merci pour les encouragements !
je suis du genre plutot battante donc je ne me laisse pas abattre
je n'ai en rien pris cette violence contre moi même, et c'est clair heureusement, je me fais du souci pour cette jeune, je me demande si ça place n'est pas justement dans un ITEP elle a un projet de famille d'accueil pour la rentrée mais je me dis si elle fait ça chez eux ils ne lui pardonneront pas et ne voudrons surement plus l'accueillir .....
ce qui me gène le plus c'est que je me demande si l'instituion dans laquelle je suis ne sécrète pas elle même la violence !
je profite pour prendre du tesmp pour moi c'est sur ça fait du bien aussi on a toujours la t^te dans le guidon !
très contente de trouver un lieu d'échange sur les pratiques
merci encore a tous

C'est malheureusement (et je ne veux pas jetter la pierre à) l'institution qui génere cela (souvent pour des raisons bugtétaires ou autres: c'est l'expérience qui parle) car après reflexion les équipes ne sont pas seules à mettre en causes. la violence ne peut être banaliser, le cadre se oit d'être poser: c'est grace à cela que chacun se construit.
Alors gardes le cap, tu vas permettre de faire bouger les choses mais reste aussi vigilante sur ta pratique (irrèprochable, c'est important)