Salut à tous... La fin de la formation arrive en trombe et je suis toujours au coeur d'un large paradoxe... Des idées, j'en ai à foisons... Mais je n'arrive pas à centraliser celles-ci pour trouver un sujet. Je suis apprenti en Foyer d'accueil médicalisé accueillant des personnes adultes en situation de handicap mental dit "profond" ou "lourd". Plusieurs pistes me taraudent l'esprit et j'espère sincèrement que vos lanternes éclaireront mes difficultés... les concepts théoriques seront les bienvenus!
Au quotidien, je suis assez frustré par le fait que les résidents n'arrivent pas à nous soumettre des demandes claires et en lien avec leurs envies "réelles"... Ils rencontrent beaucoup de difficultés à faire des choix et notre pratique peut rapidement viré en autoritarisme... de façon inconsciente souvent... Dans quelle mesure ils peuvent êtrte acteurs de leurs projets quand nous décidons à leur place après maintes et maintes interprétations? Comment réaliser des projets lorsque les demandes ne sont pas explicites? Comment favoriser l'expression de leurs envies réelles? Quelle place donner à la dimension de plaisir dans notre pratique? Peut-on réellement parler d'intégration alors qu'ils n'en ressente pas forcément le besoin? Ne sommes-nous pas dans un sur-protectionnisme avec eux? bref.... je n'arrive pas à me mettre d'accord avec moi-même... A croire que mon travail auprès des résidents m'influence fortement! :-)
Il ya également un autre sujet qui m'interpelle... l'institution ne crée-t-elle pas du symptôme? la routine institutionnelle est néfaste jusqu'à quel point? Les résidents supportent-ils le changement de rythme institutionnel? Est-il important de créer des ruptures avec le quotidien de l'institution... J'ai monté un projet de séjour "rupture institutionnelle" et je pense qu'il pourrait éventuellement me servir de projet de mémoire mais je n'arrive encore une fois pas à formaliser cette idée en concepts ou problématique...
Aidez-moi s'il vous plaît! Je manque cruellement de concepts théoriques... J'ai sûrement trop tendance à expliquer ma pratique de façon empirique, ce qui focntionnait plutôt bien jusque là. Le mémoire me ramène à la réalité des commandes du diplôme...!
Merci d'avance pour vos conseils avisés!
Au quotidien, je suis assez frustré par le fait que les résidents n'arrivent pas à nous soumettre des demandes claires et en lien avec leurs envies "réelles"... Ils rencontrent beaucoup de difficultés à faire des choix et notre pratique peut rapidement viré en autoritarisme... de façon inconsciente souvent... Dans quelle mesure ils peuvent êtrte acteurs de leurs projets quand nous décidons à leur place après maintes et maintes interprétations? Comment réaliser des projets lorsque les demandes ne sont pas explicites? Comment favoriser l'expression de leurs envies réelles? Quelle place donner à la dimension de plaisir dans notre pratique? Peut-on réellement parler d'intégration alors qu'ils n'en ressente pas forcément le besoin? Ne sommes-nous pas dans un sur-protectionnisme avec eux? bref.... je n'arrive pas à me mettre d'accord avec moi-même... A croire que mon travail auprès des résidents m'influence fortement! :-)
Il ya également un autre sujet qui m'interpelle... l'institution ne crée-t-elle pas du symptôme? la routine institutionnelle est néfaste jusqu'à quel point? Les résidents supportent-ils le changement de rythme institutionnel? Est-il important de créer des ruptures avec le quotidien de l'institution... J'ai monté un projet de séjour "rupture institutionnelle" et je pense qu'il pourrait éventuellement me servir de projet de mémoire mais je n'arrive encore une fois pas à formaliser cette idée en concepts ou problématique...
Aidez-moi s'il vous plaît! Je manque cruellement de concepts théoriques... J'ai sûrement trop tendance à expliquer ma pratique de façon empirique, ce qui focntionnait plutôt bien jusque là. Le mémoire me ramène à la réalité des commandes du diplôme...!
Merci d'avance pour vos conseils avisés!