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par 1908-1988
Elle s’oriente dans un premier temps vers des études d’infirmière et obtient son diplôme en 1931, puis elle se tourne vers la médecine et elle débute sa carrière en 1939.
Elle commence à 26 ans une psychanalyse auprès de R. Laforgue et rencontre Lacan en 1938 qui enseigne à Sainte Anne.
Ces deux évènements majeurs vont la conduire à participer à la fondation de la Société Psychanalytique en 1953.
Françoise Dolto, désormais psychanalyste, décide de s’intéresser « à la cause des enfants » et plus précisément à la communication entre adultes et enfants.
Elle souhaite aider les parents et les éducateurs à mieux comprendre les enfants, elle devient alors ce qu’elle a toujours souhaité être : « médecin d’éducation ».
Tout en s’appuyant sur les notions de Freud et de Lacan, elle va mettre en place sa propre méthode fondée sur l’instinct et l’intuition et élaborer de nouveaux concepts.
À la notion de castration Françoise Dolto va apporter une nouvelle conception, celle de castrations symboligènes : celles-ci seraient imposées par la mère, « objet d’aimance ». Elles permettraient à l’enfant d’acquérir une autonomie corporelle, l’obligeant à renoncer à la dépendance à la mère.
Elle va également apporter à la compréhension des relations mères/enfants la notion de « bon maternage » : les paroles de la mère nombreuses et bienveillantes influencent le développement de l’enfant.
En effet, le discours de la mère est fondamental au développement psychique de l’enfant; il favorise la prise de conscience du schéma corporel et l’élaboration d’une bonne image de soi.
Son intérêt pour la compréhension des enfants et le développement harmonieux est à l’origine des maisons vertes qu’elle fonde en 1979.
Ces maisons qui accueillent des enfants, des parents et des grands-parents favorisent les échanges intra-familiaux et surtout intergénérationnels.
À travers ses interventions dans des émissions de radio, elle a séduit un public avide de conseils quant à l’éducation des enfants sans renoncer à un vrai discours psychanalytique.
Françoise Dolto fait partie des psychanalystes qui ont donné une vraie place à l’enfant.
Christelle Le Vacon
À partir du « Dictionnaire de la Psychanalyse » de Roland Chemama et Bernard Vandermersch, Larousse, 1995 ; de « L’encyclopedia universalis, Dictionnaire de la psychanalyse », Albin Michel, Paris, 1997 et du site « Archives Françoise Dolto » www.francoise-dolto.com.
Bibliographie
Le cas Dominique, Paris, Éditions du Seuil, 1971.
Psychanalyse et Pédiatrie : les grandes notions de la psychanalyse, seize observations d’enfants, Paris, Éditions du Seuil, 1976.
Lorsque l’enfant paraît, Paris, Éditions du Seuil, 1977.
La sexualité féminine, Paris, Scarabée, 1982.
La cause des enfants, Paris, Robert Laffont, 1985.
L’enfant du miroir, Paris, Rivages, 1987.
La cause des adolescents, Paris, Robert Laffont, 1988.
Le féminin, Paris, Gallimard, 1988.
Paroles pour adolescents ou le complexe du homard, Paris, Hatier, 1989.
Les étapes majeures de l’enfance, Paris, Gallimard, 1994.
Elle s’oriente dans un premier temps vers des études d’infirmière et obtient son diplôme en 1931, puis elle se tourne vers la médecine et elle débute sa carrière en 1939.
Elle commence à 26 ans une psychanalyse auprès de R. Laforgue et rencontre Lacan en 1938 qui enseigne à Sainte Anne.
Ces deux évènements majeurs vont la conduire à participer à la fondation de la Société Psychanalytique en 1953.
Françoise Dolto, désormais psychanalyste, décide de s’intéresser « à la cause des enfants » et plus précisément à la communication entre adultes et enfants.
Elle souhaite aider les parents et les éducateurs à mieux comprendre les enfants, elle devient alors ce qu’elle a toujours souhaité être : « médecin d’éducation ».
Tout en s’appuyant sur les notions de Freud et de Lacan, elle va mettre en place sa propre méthode fondée sur l’instinct et l’intuition et élaborer de nouveaux concepts.
À la notion de castration Françoise Dolto va apporter une nouvelle conception, celle de castrations symboligènes : celles-ci seraient imposées par la mère, « objet d’aimance ». Elles permettraient à l’enfant d’acquérir une autonomie corporelle, l’obligeant à renoncer à la dépendance à la mère.
Elle va également apporter à la compréhension des relations mères/enfants la notion de « bon maternage » : les paroles de la mère nombreuses et bienveillantes influencent le développement de l’enfant.
En effet, le discours de la mère est fondamental au développement psychique de l’enfant; il favorise la prise de conscience du schéma corporel et l’élaboration d’une bonne image de soi.
Son intérêt pour la compréhension des enfants et le développement harmonieux est à l’origine des maisons vertes qu’elle fonde en 1979.
Ces maisons qui accueillent des enfants, des parents et des grands-parents favorisent les échanges intra-familiaux et surtout intergénérationnels.
À travers ses interventions dans des émissions de radio, elle a séduit un public avide de conseils quant à l’éducation des enfants sans renoncer à un vrai discours psychanalytique.
Françoise Dolto fait partie des psychanalystes qui ont donné une vraie place à l’enfant.
Christelle Le Vacon
À partir du « Dictionnaire de la Psychanalyse » de Roland Chemama et Bernard Vandermersch, Larousse, 1995 ; de « L’encyclopedia universalis, Dictionnaire de la psychanalyse », Albin Michel, Paris, 1997 et du site « Archives Françoise Dolto » www.francoise-dolto.com.
Bibliographie
Le cas Dominique, Paris, Éditions du Seuil, 1971.
Psychanalyse et Pédiatrie : les grandes notions de la psychanalyse, seize observations d’enfants, Paris, Éditions du Seuil, 1976.
Lorsque l’enfant paraît, Paris, Éditions du Seuil, 1977.
La sexualité féminine, Paris, Scarabée, 1982.
La cause des enfants, Paris, Robert Laffont, 1985.
L’enfant du miroir, Paris, Rivages, 1987.
La cause des adolescents, Paris, Robert Laffont, 1988.
Le féminin, Paris, Gallimard, 1988.
Paroles pour adolescents ou le complexe du homard, Paris, Hatier, 1989.
Les étapes majeures de l’enfance, Paris, Gallimard, 1994.
