Salut à tous !
Ca y est les vacances... enfin pour les jeunes (pour moi en aout). C'est l'occasion de faire le constat suivant : De plus en plus de jeunes ne rentrent que très peu dans leur famille. Il y a une réelle évolution des situations qui changent complètement les modes d'accueils. Les problématiques familiales ont changé, et la conséquence directe est un positionnement parental dans le rejet (pour ne pas parler d'abandon dans certains cas) des enfants ou adolescents, qui empêche le retour en famille le WE ou les vacances...
De ce fait, l'institution est en difficulté. Que faire des enfants le WE ? Le groupe du WE est passé de 3/4 jeunes à 8 jeunes en permanence, et pendant les vacances il reste au mininum 6 à 8 jeunes sur le groupe de vie. Du coup il faut doubler les soirées des vacances (2 éducs au lieu d'1) et pour les WE dans l'année on a un réel problème (infrastructure et personnel) n'étant pas équipés pour cette situation. Les directeurs de MECS de la région font tous le même constat : la population à accueillir le WE et les vacances augmente constamment. De plus il devient quasi impossible de trouver des Familles d'accueil....
Conséquence dirtecte, on ne récupèrera pas d'heures cette année pendant l'été (il ya encore 2 ans l'institution pouvait fonctionner avec un groupe ouvert sur quatre pendant deux mois...).
Au delà des difficultés institutionnelles réelles et des manques de moyens il y a cette évolution inquiétante des problématiques familiales, ces "nouveaux" parents qui ne peuvent plus et ne veulent plus accueillir leurs enfants même sur ces temps qui jusque là leurs étaient impartis. Il n'y a pas si longtemps, chez des parents même en grande difficulté, il y avait un désir de reconstituer la cellule familiale. Et il était important de permettre cela sur ces périodes limitées dans le temps. Voilà, je ne sais pas ce que vous en pensez ou comment vous l'analysez, nous on est la tête dans le guidon, et on a sorti les rames... Nous manquons de temps et de recul pour l'analyse et la réflexion sur cette nouvelle donne et les changements importants qu'elle induit dans nos pratiques.
Si on rajoute à cela l'arrivée en MECS de tous les jeunes qui devraient être en ITEP (par un glissement des populations hôpitaux de jours vers ITEP et ITEP vers MECS), car nous n'avons plus aucun jeune profil MECS classique (difficultés familiales et sociales) en dossiers d'admission, ils ont tous des pathologies psychiques repérées et des orientations ITEP, la boucle est bouclée !
Sur ce bonne journée !
Ca y est les vacances... enfin pour les jeunes (pour moi en aout). C'est l'occasion de faire le constat suivant : De plus en plus de jeunes ne rentrent que très peu dans leur famille. Il y a une réelle évolution des situations qui changent complètement les modes d'accueils. Les problématiques familiales ont changé, et la conséquence directe est un positionnement parental dans le rejet (pour ne pas parler d'abandon dans certains cas) des enfants ou adolescents, qui empêche le retour en famille le WE ou les vacances...
De ce fait, l'institution est en difficulté. Que faire des enfants le WE ? Le groupe du WE est passé de 3/4 jeunes à 8 jeunes en permanence, et pendant les vacances il reste au mininum 6 à 8 jeunes sur le groupe de vie. Du coup il faut doubler les soirées des vacances (2 éducs au lieu d'1) et pour les WE dans l'année on a un réel problème (infrastructure et personnel) n'étant pas équipés pour cette situation. Les directeurs de MECS de la région font tous le même constat : la population à accueillir le WE et les vacances augmente constamment. De plus il devient quasi impossible de trouver des Familles d'accueil....
Conséquence dirtecte, on ne récupèrera pas d'heures cette année pendant l'été (il ya encore 2 ans l'institution pouvait fonctionner avec un groupe ouvert sur quatre pendant deux mois...).
Au delà des difficultés institutionnelles réelles et des manques de moyens il y a cette évolution inquiétante des problématiques familiales, ces "nouveaux" parents qui ne peuvent plus et ne veulent plus accueillir leurs enfants même sur ces temps qui jusque là leurs étaient impartis. Il n'y a pas si longtemps, chez des parents même en grande difficulté, il y avait un désir de reconstituer la cellule familiale. Et il était important de permettre cela sur ces périodes limitées dans le temps. Voilà, je ne sais pas ce que vous en pensez ou comment vous l'analysez, nous on est la tête dans le guidon, et on a sorti les rames... Nous manquons de temps et de recul pour l'analyse et la réflexion sur cette nouvelle donne et les changements importants qu'elle induit dans nos pratiques.
Si on rajoute à cela l'arrivée en MECS de tous les jeunes qui devraient être en ITEP (par un glissement des populations hôpitaux de jours vers ITEP et ITEP vers MECS), car nous n'avons plus aucun jeune profil MECS classique (difficultés familiales et sociales) en dossiers d'admission, ils ont tous des pathologies psychiques repérées et des orientations ITEP, la boucle est bouclée !
Sur ce bonne journée !