Ce genre de démarche pour être educ libéral part de l'hypothèse que les établissements et services medico-sociaux ne peuvent pas s'adapter aux besoin des publics et c'est cela qui me dérange.
Je ne voudrais pas paraître médisant, mais moi je pense profondément que les structures s'adapte aux désirs des administrateurs et des financeurs, pas à ceux des publics... ça se saurait. Mais la encore, je vais passer pour un anarchistes, ce que je ne suis pas. Je suis juste réaliste. Quoiqu'un peu désabusé, c'est vrai. Pour autant, il existe encore (et heureusement d'ailleurs) des structures qui ont un esprit social très fort, mais malheureusement, de moins en moins...
Etre éduc libéral oui mais groupé avec d'autres, en association avec un projet bien défini. pour peut etre un jour être reconnu par les pouvoirs publics
Oui, je pense aussi qu'un rassemblement de travailleurs sociaux est positif (un ASS, un ES ou ME, un ETS ou bpjeps ou dejeps...Cela permet d’apporter un point de vue objectif et complet pour satisfaire la demande et s'adapter aux besoins du public.
nous sommes payés par la solidarité nationale.
c'est faut... L'association reçoit des financements et dans ces financements, elle doit inclure les paies. Mais si elle a une activité rémunératrice (cf les ESAT), c'est bein l'asso en nom propore qui paie ses employés.
Quand aux éducs d'état (ASE, PJJ, ....) ils sont payés par les impôts des contribuables... pas par la solidarités...
quelle éthique peut on avoir par rapport à cette notion d'argent à demander aux parents? on ne peut pas leur demander l'argent de notre salaire c'est pas possible!
Celle justement de remettre les choses au clair, car 80% (voire plus) des parents jugent qu'ils ont tous les droits et que l'éduc ne fait pas son métier, vu que l'enfant, malgré tous les efforts ne devient pas un enfant "normal"...
Ainsi, ils pourront exiger des résultats vu qu'ils paieront...
il faudrait des interventions quotidiennes, comment peut on demander à des parents de payer en CESU des interventions quotidiennes lorsqu'ils peuvent bénéficier d'établissement et service medico-sociaux?
Alors pourquoi les placements sont en chutes libres et qu'on leur préfère l'AEMO ou l'AED beaucoup moins onéreuse...alors qu'il y a qu'une visite par mois en moyenne.....et pourtant il y a des résultats.
Pour conclure, je dirais que ma réponse est guidée par l'expérience (au combien malheureuse) de mon passage en IME où j'ai découvert à quel point des éducs "fatigués" peuvent être payés à ne rien faire, voire à être même pathologiques pour les jeunes.....Donc je ne suis pas ce qu'il y a de plus objectif. De plus, je suis de l'avis de ces travailleurs sociaux qui disent que le placement est déjà une maltraitance (car l’institutionnalisation passe forcément par une privation de liberté)...