récit autobiographique

Je sais que le sujet a déjà été abordé sur le forum par Camille et que ça ne doit pas être le sujet favori des gens exerçant déjà, à qui ça doit sembler bien lointain, ou même des gens déjà en formation.

L'I.R.T.S demande un récit autobiographique pour l'oral et ça peut paraître simple, plus encore si on a des choses à raconter, mais je me demande jusqu'où on peut aller dans l'autobiographie.

Ne se risque-t-on pas à un jugement très sévère en mettant sa vie et ses expériences à plat pour un concours d'entrée? Peut-on tout dire ou y a-t-il dans le social comme partout des sujets tabous?

J'ai proposé un plan à Camille, avec ce qui me semble être les grandes questions auxquelles un jury attendra réponse. Je ne pourrai vous en dire plus. Par contre, je pense qu'il n'y a pas de sujet tabou, juste une façon de les aborder et de les exprimer. Mais ce n'est que mon avis et je sais qu'il n'est pas forcément partagé....

bonjour
Pour ce type de récit j'inviterai à ne mentionner que les expériences ayant un lien avec le cadre professionnel. (responsabilités dans une association artistique, culturelle ou sportive, prise en charge de personnes dans un cadre éducatif,centre aéré ou centre de vacances, expériences professionnelles.)

Il m'apparait prudent de ne pas fusionner la vie privée avec la vie professionnelle.

Il est bien là mon problème, je n'ai absolument aucune expérience pro ou associative significative, en tout cas pas pour l'entrée en formation d'éducateur spécialisé, ni pour travailler dans le social.

Je me rends compte que ça ne fait pas si longtemps que j'ai accepté le social comme travail et non pas seulement comme échange naturel d'une personne à une autre dans une même société.

Pour être plus claire, mes expériences professionnelles ont toutes eu lieu, en gros, pour me permettre de manger (à part une que je garde pour mon rapport d'expérience pro que j'ai à faire en plus du récit autobiographique), mes stages sont d'un tout autre domaine et mes expériences associatives...aah mes expériences associatives....

Je suis une sorte d'électron libre...ou un "cas social" comme vous préférez..


Je zieute ton blog chervalin, il m'est sympathique.
Ca me fait penser que j'ai pu entendre et écouter des choses similaires de la part de gens se sentant à l'aise avec moi, c'est en partie ça qui m'amène à la formation d'éducateur spé...et je trouve ça si simple et tellement compliqué à raconter et expliciter par écrit!


Je tiens à préciser que je ne fais pas qu'écrire mon monologue sur ce forum, j'ai déjà jeté des éléments de récit sur papier il n'y a plus qu'à trier le bon du mauvais et analyser un petit peu! ....blablabla

Pour ce type de récit j'inviterai à ne mentionner que les expériences ayant un lien avec le cadre professionnel.

Haaaa je ne suis pas entièrement d'accord chervalin.

En fait, il ne faut pas se la jouer Rémi sans famille, certes, mais dissocier les expériences de la personnalité, de l'identité, de l'individualité et donc du personnel, ne me semble pas si évident que cela, ni même conseillé. Un éduc travaille avec de l'humain et avec ses tripes. C'est donc forcément un métier subjectif...

Qui plus est, ce que recherche le jury, c'est bien de savoir qui vous êtes et si votre personnalité est compatible avec le métier d'éducateur...

Bon d'accord Seb, disons que j'ai tendance à protéger.
J'oublie parfois que les étudiants sont jeunes et qu'il leur faut montrer leur détermination à se coltiner dans le social et l'éducatif. Et là il s'agit bien de parler de soi.
je retire donc ce que j'ai dit (qui convient davantage pour un éducateur déjà en place)

Ne retires pas mon cher, ce que tu dis est, comme toujours, très intéressant et source de réflexion, c'est ce qui permet d'avancer toujours plus et de cela, je t'en remercie^^

Merci de vos réponses, j'ai l'esprit à peu près clair au sujet de ce récit et je l'ai bien entamé.

Je vous dirais en mai ou juin si le jury m'a évalué apte à me jeter dans le grand bain! ( en tout cas je suis déjà à la recherche d'une structure qui pourrait m'accueillir en apprentissage )

Voilà, l'oral est derrière moi...

C'était ardu et j'ai très certainement foiré mais, si c'est bien le cas, n'est ce pas que je ne suis pas prête? Ou faîte pour ce métier?

J'ai parlé d'empathie...........pourquoi ai-je parlé d'empathie???

Et pourquoi pas ?
Tout dépend de la façon dont tu en parles.

Je leur ai dit que je pense avoir une faculté d'empathie...Et c'est partit en cacahuète..

"Quelle est votre définition de l'empathie?" "Savoir se mettre à la place de l'autre"
ça m'était déjà arrivé avec un prof de fac qui m'avait demandé lors d'une discussion animée sur l'empathie si je pensais à la définition du Larousse ou à celle de Rogers....et je n'ai pas lu Rogers.

Pourtant je ne pense toujours pas que l'empathie soit lié à l'affectif...

Enfin bref, trop peu de temps pour développer une argumentation!

Tu as passé le concours pour entrer en formation ! Pas le diplôme ! Il est normal que tu ne saches pas tout (Rogers on en parle beaucoup en formation), la formation est faite pour apprendre. Le jury en est conscient (normalement). Quelle date les résultats?
Au moins une bonne chose de faite

Merci LoUnAyA, c'est vrai que c'est une bonne chose de faite et je n'ai plus qu'à croiser les doigts!

Pour les résultats je ne sais pas, on m'avait dit avril ou mai mais ça me semble long, il faut que j'appelle l'I.R.T.S.

Oula non, l'IRTS te contacteras. Pas de précipitation. Ils ont les diplômés en cours, plus les autres années des autres diplômes, plus les concours, donc ça fait beaucoup de choses...

Sinon, l'empathie n'a pas forcément valeur d'affect. Il s'agit plutôt de se mettre à portée de l'autre pour être en mesure de l'entendre, de le comprendre et donc de l'accompagner. Et c'est vrai que celle de Roger est très intéressante :

"Définition du dictionnaire de psychologie Doron-Parot (Puf):
Selon Carl Rogers: L'empathie consiste à saisir avec autant d'exactitude que possible, les références internes et les composantes émotionnelles d'une autre personne et à les comprendre comme si l'on était cette autre personne
(Naturellement nous prendrons soin de ne pas résumer tout le travail remarquable de Carl Rogers sur la communication à cette simple phrase. Mais c'est justement ce point qui est source d'ambiguïté: "comme si l'on était cette autre personne")."

http://empathie-intuition.tripod.com/id12.html

La aussi c'est pas mal^^

Tatanka c'est à l'IRTS de Loos que tu as passé les concours?

Justement ma définition est proche de celle de Rogers: "L'empathie consiste à saisir avec autant d'exactitude que possible, les références internes et les composantes émotionnelles d'une autre personne et à les comprendre comme si l'on était cette autre personne"
Mais le jury a aussi douté de mon recul face aux situations que j'ai moi-même vécu et donc a très certainement pensé que je risque d'être guidée par l'affectif.

Enfin j'étais aussi très stressée par cet entretien( pourtant ce n'est pas mon genre, c'est bien que cette formation doit me tenir à coeur!) et ce que je redoutais a eu lieu, on m'a jugé sévèrement, mais j'ai quand même eu quelques bonnes réflexions comme celle d'avoir était tout à fait honnête dans mon récit, ce qui apparemment n'est pas le cas de tout les candidats.

Oui LoUnAyA c'est L'IRTS de Loos.

Des fois ils sont "méchants" mais on a de bonnes surprises ! C'est pour mieux te tester mon enfant

Bonjour à tous,
Voila je suis actuellement en remplacement d'une éducatrice spécialisé au sien d'un foyer je n'ai pas le diplôme mais une licence cependant ce travail m'a beaucoup appris sur moi même et aujourd'hui je me sens prête à reprendre la route de l'école pour décrocher ce diplôme. Mon inscription se fait tardivement j'en suis bien consciente j'ai donc 15 jours pour constituer le dossier autobiographique et l'expérience vécue. j'ai bien conscience de ce que je dois mettre dans le dossier autobiographique cependant je ne sais pas du tout comment commencer. Pouvez vous m'éclairer svp merci d'avance