par mickeydu86 Mer 18 Nov 2009 - 18:46
bonsoir
vaste sujet, qui peut permettre un débat sur le positionnement personnel de chacun, mais qui ne peut apporter de solution.
en effet chaque cas est unique et particulier. il met en interaction à un moment X 2 personnes avec handicap (degré?), leurs familles, l'institution, la société, et l'enfant à naître.
on est au coeur de l'unique et ce point de rencontre entre toutes les représentations et ressentis émotionels ne peut déboucher que sur une réponse unique.
Il faut savoir qu'en France, la quasi totalité des institutions s'est clairement positionné pour le non, et que les cas de mises en place de moyens contraceptifs à l'insu des protégés sont importants, en lien avec le handicap.
l'éducatif institutionnel à beaucoup progressé dans l'acceptation et la reconnaissance du droit à une vie sexuelle a beaucoup évolué, mais ça reste un sujet sensible (tabou dans beaucoup d'endroits)
Il est à noter que majoritairement les familles y sont opposés, car bien souvent ils craignent de devoir être des parents de substitution. Le positionnement est en lien avec la nature et la gravité du handicap. Dans les cas mineurs ou l'autonomie est bonne, la question ne se pose pas, ils sont près de la "norme" (terme générateur de débat), .
Il est à noter que dan une enquàte parue en 94 (oui, mes sources sont comme moi anciennes, je sais pas la peine d'en rajouter), parmi les travailleurs sociaux, ce sont majoritairement les femmes qui sont opposés à la contraception et corollairement à une vie sexuelle et amoureuse, car pour elle le risque de maternité est trop important. pour finir, cette enquête montrait que nos collègues femmes, avaient une représentation négative à très négative de la sexualité des personnes avec handicap mental.
mesdames, qu'en est-il aujourd'hui?
Michel, peut-être que ton ami "chaisard" pourrait nous éclairer de ses grandes connaissances dans ce domaine