En matière de sanction, je citeai la définition de wikipédia avec lquel je suis plutôt d'acccord:
Il désigne à l'origine une confirmation faite par une autorité, qui peut être une autorité supérieure (roi, chef d'État) mais aussi le peuple vu comme société. Il s'applique plus spécialement à la conséquence, positive ou
négative, d'un comportement. C'est alors une peine infligée à ceux qui
transgressent les normes, et une récompense accordée à ceux qui s'y
conforment de manière exemplaire.
Sanction sociale
La sanction sociale, plus ou moins institutionnalisée, actualise les normes sociales et est constitutive du contrôle social.
Sanction éducative
"Le mot sanction est employé originellement en droit, mais son usage s'est étendu à la sociologie et aux sciences de l'éducation.
Il désigne à l'origine une confirmation faite par une autorité, qui peut être une autorité supérieure (roi, chef d'État) mais aussi le peuple vu comme société. Il s'applique plus spécialement à la conséquence, positive ou
négative, d'un comportement. C'est alors une peine infligée à ceux qui
transgressent les normes, et une récompense accordée à ceux qui s'y
conforment de manière exemplaire.
La sanction sociale, plus ou moins institutionnalisée, actualise les normes sociales et est constitutive du contrôle social.
- La sanction éducative est l'acte par lequel un individu
réputé légitime valide ou invalide les dires ou les actions d'un second
individu - généralement un mineur - dont on considère qu'il est sous la
responsabilité du premier. La sanction est relative aux normes
de la situation sociale dans laquelle elle se situe : règles
juridiques, cadres moral ou éthique pour sa version négative, idéaux et
critères de valorisation pour sa version positive. - Si la punition et la récompense semblent au premier abord découler
du caractère éducatif de la sanction, ces deux formes n'en sont que les
avatars grossiers, car elles s'inscrivent toutes deux dans des logiques
qui justifient bien davantage le caractère dominant du sanctionneur
qu'elles ne proposent de solutions à la transgression
ou de redistributions éventuelles au mérite. Bien pire, elles tendent à
promouvoir une hiérarchie entre les pairs de l'individu concerné par la
sanction et lui-même. La punition et la récompenseautrui, en bien ou en mal.
sont donc envisagées comme improductives car potentiellement violentes.
D'autre part, elles ont pour sujet l'auteur lui-même et non l'acte,
lorsqu'il s'agit avant tout de réfléchir aux actes et à leurs
conséquences pour - Dès lors, il s'agit de proposer à la personne sanctionnable une action lui permettant de se revaloriser en cas de manquement ou de faire profiter à autrui, de son libre arbitre, des avantages liées à son mérite. La sanction se veut donc reflexive d'une part, redistributive d'autre part.
- La sanction ne peut enfin qu'être individuelle, adaptée au contexte
et ne tenir compte que de l'acte qui la conditionne, sans quoi elle
devient abus d'autorité ou préférentisme."