par poil a gratter Mer 9 Déc 2009 - 6:05
Salut tous ,salut marion ,
apparement je vais etre hors sujet puisque je bosse auprés d'adultes dans un foyer de vie mais p-e ces qqes lignes te donneront quelques pistes de reflexions
Depuis 2002 nous sommes censes appliquer la mise en oeuvre du droit des usagers et a ce jour ce n'est toujours pas le cas , le nouveau directeur s'y emploie mais revenons sur la periode entre 2002 et son arrivée
En sept et oct 2004 ( deja c'est 2 ans 1/2 apres le passage de la loi) nous avons une formation sur les droits des usagers et les outils de cette loi , en 2005 nous travaillons par equipe sur les differents outils et le directeur de l'epoque devait synthetiser et finaliser tout ces travaux .
Or rien n'a ete mis en place et regardons un peu comment se sont positionnés les differents acteurs.
L'equipe n'a jamais mis en place de revendications sur l'application de ces droits nous avons continué a fonctionner comme si de rien n'etait il eut ete de notre devoir de pousser a la roue pour que les droits des usagers soient mis en place cela n'a pas ete fait.
Pour ma part noyé dans des problematiques personelles je n'ai pas ete en capacité de demander fermement cette mise en place je n'en ai pas eu le courage ,j'ai bien lancé qqes discussions vite enterrées en bref je n'ai pas été capable de faire ce que j'aurais du faire , et j'ai participé ainsi a la perenisation d'un système "hors la loi"
Je ne parle pas des autres c'est a chacun de faire son chemin sur sa pratique mais le resultat est la collectivement on est restés passifs.
L'equipe cadre, qui en a pris une bonne charette lors de l'evaluation interne ,pour n'avoir pas fait son travail de mise en place des outils a ete elle aussi partie prenante de cet immobilisme elle n'a pas assuré c'est vrai son role de leader dans cette mise en place .
Je me pose des questions aussi sur l'association gestionnaire , comment se fait il que les cadres aient pu ne pas mettre en place cette loi ? Personne ne se serait il inquiété de ce retard (en gros 6 ans c'est pas mal) , auraient ils attendus le depart de ce directeur en retraite avec qui les relations etaient "epineuses" ?
Il y a quelques mois j'ai telephone un peu partout pour avoir la liste des "mediateurs" nommes par le prefet et le departement et de coups de fils en coups de fils je me suis retrouvé avec le directeur ,ou du moins son service, des etablissements au conseil general .
La c'etait ubuesque il ne comprennait pas pourquoi un educ demandait cette liste et finalement qd il a compris que c'etait parce que les droits des usagers n'etaient pas mis en place il a bondi a voulu absolument savoir ou je travaillais (je ne lui ai rien dit d'abord parce que si je dois faire un jour une demarche de ce type ce ne sera pas anonymement et qu'en plus la le travail est bien lancé avec le nouveau directeur pas la peine de fiche le bazar en ce moment) , bref il tombait des nues alors qu'il n'y a pas des centaines de foyers dans mon departement .
Comment controlént ils ? le font ils vraiment ? etc
Les tuteurs eux c'est un peu pareil , une tutrice est tombée des nues quand je lui ai en debut d'année brossé le tableau , la encore comment est ce possible ?
En analysant un peu tous les acteurs divers et variés ont une responsabilité a mon sens sur cet etat de fait et ce a divers degres y'en a t'il une plus preeminente que l'autre ? je ne sais pas ce qui est sur c'est que le tableau est loin d'etre manichéen et de se limiter au simple manque de personnel car ce n'est pas notre cas dans mon foyer .
Je crois plus a une responsabilité collective , mais mon but n'est pas de juger juste de savoir pour eviter la "rechute" et de bosser pour que soient mis en place ces droits des personnes spoliés depuis bientot 8 ans ,la privation "par omission" de droits de personnes en fragilité me parait etre aussi maltraitante que les actes "violents" dont tu parles au debut
bonne journée a tous
gilles